mercredi 17 juillet 2013

NOUVELLE MARIANNE

Qui est cette nouvelle Marianne ?16 juillet 2013 | par Catherine Ganet
Fais‑tu partie de celles ou de ceux qui ont du mal à envoyer une lettre par la poste et préfèrent utiliser les mails ou les textos ? Dans tous les cas, si tu envoies toujours des cartes postales à ta famille pendant les vacances, tu vas pouvoir les orner d’un nouveau timbre                                                    Marianne plutôt sympa.
Pourquoi en parle-t-on ?
Parce que le président de la République a dévoilé un nouveau timbre représentant Marianne. Il est en vente depuis hier.
L’@ctu du jour :
Elle est coiffée d’un bonnet phrygien, celui que portaient les révolutionnaires de 1789. Elle incarne la République française et ses valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Elle est la Marianne ornant 2,4 milliards de timbres vendus en France chaque année.

Voici le timbre à l'effigie de Marianne. Ils ont été dessinés par David Kawena et Olivier Ciappa. (© Photo La poste)
Marianne n’est pas toujours la même
Marianne est apparue la première fois sur un timbre en 1944, sous les allures d’une jeune femme sage et déterminée. Depuis, elle a été représentée sous les traits d’une guerrière, d’une Européenne, d’une pacifiste, et même d’une écolo.
Ce sont les présidents de la République qui décident du look de la Marianne qui figurera sur les courriers au cours de leur mandat. François Hollande a voulu une Marianne adolescente et métissée, aux grands yeux regardant droit devant. À travers elle, le Président a voulu donner toute leur place aux jeunes, aux personnes issues de l’immigration, et à tous ceux qui croient en l’avenir.
Un jury de lycéens
Le président a choisi d’associer des lycéens à ce projet. Sur les 43 propositions initiales, les adolescents ont pré sélectionné 3 Marianne. François Hollande a finalement retenu l’œuvre de deux artistes et dessinateurs : David Kawena et Olivier Ciappa.
Une Marianne critiquée
Les finalistes affirment que leur Marianne est un mélange de plusieurs femmes. Mais une, surtout, les a inspirés : Inna Shevchenko, la fondatrice des Femen, un mouvement qui défend les droits des femmes.
Pour se faire entendre, les Femen ont pris l’habitude de manifester les seins nus et d’utiliser un langage souvent grossier.

Le choix du président Hollande suscite déjà quelques critiques en raison de la personnalité de Inna Shevchenko. D’une part, elle n’est pas française, mais ukrainienne. D’autre part, une partie des Français réprouvent sa façon outrancière de défendre les droits des femmes.

mardi 16 juillet 2013

Bouchon humain lors d'un "encierro" à Pampelune

MONDE
Plus de vingt blessés aux fêtes de la San Fermin à Pampelune13 juillet 2013 

Un «bouchon humain» s'est formé à l'entrée des arènes.
Par AFP
Une spectaculaire bousculade a fait 23 blessés, dont un grièvement, samedi à l’arrivée de la course de taureaux de la San Fermin à Pampelune, dans le nord de l’Espagne, soit le premier incident grave lors des fêtes de cette année.
L’incident s’est produit au moment où des centaines de coureurs, poursuivis par les taureaux, s’engouffraient dans un goulet à l’entrée des arènes, le point d’arrivée de la course et l’un des endroits les plus dangereux de ce parcours à travers les ruelles de la ville.
Un bouchon humain s’est formé à cet endroit tandis que les taureaux se précipitaient par-dessus l’amas de coureurs, piétinant certains d’entre eux tandis que les autres, paniqués, étaient poussés les uns contre les autres sans parvenir à se dégager.
23 personnes ont été blessées et hospitalisées, dont un coureur espagnol de 19 ans originaire de Vitoria, au Pays Basque, souffrant d’un traumatisme et qui se trouvait dans un état «très grave», selon un bilan du gouvernement régional de Navarre.
«Il y a un blessé particulièrement grave qui souffre d’un traumatisme thoracique avec un syndrome d’asphyxie», a déclaré aux médias le docteur Javier Sesma, du service des urgences de l’hôpital Navarra.
Deux des blessés, un Américain de 35 ans et un Espagnol de 18 ans, ont reçu des coups de corne. Vingt-et-un autres coureurs, dont un Français de 20 ans originaire de Bayonne, souffrent de traumatismes, blessés à des degrés divers.
Il s’agit du premier incident grave depuis le début, cette année, des lâchers de taureaux de la San Fermin, qui attirent chaque matin, depuis le 7 juillet, des milliers de coureurs, Espagnols et étrangers, dans les rues de Pampelune, et s’achèvent dimanche.
22 personnes avaient été blessées les jours précédents, dont trois, vendredi, avaient reçu des coups de corne.
«Nous allons analyser en profondeur» les raisons de cette bousculade, a déclaré à la presse le conseiller à l’Intérieur du gouvernement de Navarre, Javier Morras, en soulignant que la fermeture inopinée de l’une des portes des arènes au moment où déferlait le flot des coureurs avait contribué à la panique.
Chaque matin, au coup d’envoi donné à 8 heures pile par un tir de fusée, six taureaux de combat guidés par six boeufs sont lâchés de leur enclos et dévalent les ruelles du centre historique de Pampelune, sur un dangereux parcours de 848,6 mètres jusqu’aux arènes de la ville, où ils seront mis à mort lors de la corrida du soir.
Ces bouchons humains, dans les rues très étroites où n’existe aucune échappatoire, font partie des situations les plus redoutées par les coureurs. Des milliers d’entre eux, novices ou expérimentés, vêtus de la traditionnelle tenue blanche, foulard rouge autour du cou, accompagnent les taureaux dans leur cavalcade, les plus téméraires tentant de courir à leurs côtés et même de les toucher.
Les «encierros» de la San Fermin, les plus célèbres et les plus spectaculaires d’Espagne, sont parfois meurtriers: 15 coureurs ont été tués depuis 1911, dont le dernier, un Espagnol, atteint par un coup de corne en 2009.

vendredi 5 juillet 2013

Et si Barbie avait les formes d'une fille normale...


Et si Barbie avait les formes d'une fille normale...
4 juillet 2013  Par RAHIMA AHAMADA

Las de la plastique parfaite et surréaliste de la célèbre poupée, l'artiste Nickolay Lamm l'a imaginée en Américaine moyenne de 19 ans. La comparaison est surprenante.
 Plusieurs kilos et centimètres séparent la Barbie originale de sa version réaliste. - Nickolay Lamm

Moins élancée, avec un petit ventre et surtout des kilos en plus. C'est à celà que ressemblerait Barbie si ses mensurations correspondaient à la moyenne des jeunes femmes américaines. Curieux de voir cette idée se matérialiser l'artiste Nickolay Lamm a réalisé des modèles grâce à une imprimante en 3D. Le résultat est bluffant, tant le corps de cette Barbie 2.0 est différent. Cette initiative remet au goût du jour le débat sur l'image que renvoie cette poupée à la plastique parfaite à de jeunes enfants. 
Il y a quelques mois, le site américain Rehab s'attaquait à la poupée sculpturale de Mattel. Une infographie révèlait ainsi que derrière sa plastique de rêve, il y aurait plusieurs couacs. Un cou deux fois trop long et bien plus étroit que la moyenne qui l'empêcherait de lever la tête, par exemple. Si Barbie existait vraiment sous ses mensuration actuelles, il y a fort à parier qu'elle serait incapable de se nourrir et de boire. Forcément, la démarche est compliquée avec un ventre si petit qu'il ne pourrait accueillir que la moitié d'un foie et quelques centimètres d'intestin. Côté style il lui faudrait prévoir des escarpins pour ses mains et marcher à quatre pattes: sa pointure d'enfant (33) ne lui permettrait tout simplement pas de tenir debout.
Dans un mail au Huffington Post, Nikolay Lamm se demande si une version réaliste de Barbie pourrait être commercialisée. « Si on critique les mannequins maigres, alors admettons au moins que Barbie peut influencer les petites filles de manière négative. Par ailleurs, sa version réaliste est très jolie.» S'il y a peu de chances que Mattel révise les mensurations de son jouet star, aux Etats-Unis la question du rapport des jeunes filles à leur propre poids reste ouverte. A ce sujet, la découverte d'une jeune maman fait froid dans le dos. Dans la chambre de sa fille de 7 ans elle a retrouvé, enfoui sous les polly pockets, un programme complet de régime élaboré par la fillette. En 2009, une enquête de l'université de Floride menée parmi les 3 à 6 ans indiquait que près d'une fille sur deux admettait se trouver «trop grosse».