lundi 4 mars 2013

sexisme dans la littérature jeunesse


Est-ce que les albums montrent toujours maman à la cuisine, et papa au salon avec son journal ? © Talents Hauts On pourrait penser que tout ça est loin dernière nous, que tous les parents 2013 sont archi sensibilisés, mais pas tant que ça. Raphaële Botte, journaliste à Mon Quotidien, est allée à la rencontre de deux éditrices jeunesse. Laurence Faron et Mélanie Decourt ont créé en 2005 leur maison d'édition, Talents hauts. Pour Laurence Faron, le constat était clair. "La création de Talents hauts est partie du constat que le sexisme existait toujours dans la littérature jeunesse malgré la beauté et l'intérêt des livres modernes." Les éditrices ayant remarqué que les clichés étaient autant dans les textes que dans les illustrations, elles ont décidé d'emporter les jeunes lecteurs dans de grandes histoires mais d'en profiter aussi pour tordre le cou aux clichés sexistes. "Notre idée était de leur proposer d'autres modèles sans pour autant chasser les contes de fée traditionnels. On avait envie qu'ils aient d'aures choix, des parents qui travaillent, des princesses qui chassent le dragon et qui refusent de se marier avec le prince, des petits garçons sensibles, et que tous les choix sont permis", explique Mélanie Delcourt.

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