jeudi 21 mars 2013

LE LIVRE DE POCHE


LUTTE DES CLASSES – Le Livre de poche, un danger pour « l’aristocratie des lecteurs »

Le Livre de poche a 60 ans. Pour l'occasion, le Salon du livre, qui aura lieu du vendredi 22 mars au dimanche 25 à la porte de Versailles, consacre une exposition sur "l'histoire graphique du Livre de poche". Petit format, grande histoire, pour une marque devenue nom commun, et qui a envahi les bibliothèques des foyers français. C'est Henri Filipacchi, alors secrétaire général de la Librairie Hachette, qui saisit en 1953 l'importance de l'accès à la lecture pour tous et conçoit ces petits livres à prix modique (2 francs, soit 30 centimes d'euro).

vendredi 8 mars 2013

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME


8 mars 2013 à 11:29 | par Coline Arbouet
Qu’est-ce qui a changé pour les femmes ?
Aujourd’hui, en France, les femmes peuvent étudier, voter, se présenter aux élections, prendre des décisions au sein de la famille : tous ces droits ont été acquis au fil des ans grâce aux combats des féministes. À l’occasion de la Journée de la femme, nous te racontons comment leurs droits ont évolué en France.

Sur cette image tu peux voir le portrait de six femmes qui ont fait évoluer la condition de la femme : Louise Michel et Julie-Victoire Daubié (éducation), Georges Sand (société), Olympe de Gouges et Simone Veil ( politique) et Marie Curie (sciences). (© Alexis Binot/ Milan Presse)
Pourquoi parle-t-on des femmes aujourd’hui ?

lundi 4 mars 2013

sexisme dans la littérature jeunesse


Est-ce que les albums montrent toujours maman à la cuisine, et papa au salon avec son journal ? © Talents Hauts On pourrait penser que tout ça est loin dernière nous, que tous les parents 2013 sont archi sensibilisés, mais pas tant que ça. Raphaële Botte, journaliste à Mon Quotidien, est allée à la rencontre de deux éditrices jeunesse. Laurence Faron et Mélanie Decourt ont créé en 2005 leur maison d'édition, Talents hauts. Pour Laurence Faron, le constat était clair. "La création de Talents hauts est partie du constat que le sexisme existait toujours dans la littérature jeunesse malgré la beauté et l'intérêt des livres modernes." Les éditrices ayant remarqué que les clichés étaient autant dans les textes que dans les illustrations, elles ont décidé d'emporter les jeunes lecteurs dans de grandes histoires mais d'en profiter aussi pour tordre le cou aux clichés sexistes. "Notre idée était de leur proposer d'autres modèles sans pour autant chasser les contes de fée traditionnels. On avait envie qu'ils aient d'aures choix, des parents qui travaillent, des princesses qui chassent le dragon et qui refusent de se marier avec le prince, des petits garçons sensibles, et que tous les choix sont permis", explique Mélanie Delcourt.